La nouvelle de l'acte terroriste à église de Saint-Etienne-de-Rouvray, qui a coûté la vie au prêtre Jacques Hamel, est parvenue à Sainte-Anne d’Auray, où se tient le traditionnel pardon. Hommes d’église comme pèlerins sont abasourdis, et réitèrent leur message de paix.
Il est un peu plus de 12h30 ce mardi, à Sainte-Anne d’Auray.
La procession du Grand Pardon vient à peine de se terminer, et les hommes d'Eglise découvrent peu à peu la nouvelle de l'attentat en Normandie.
Ils sont sont abasourdis, mais ils rappellent tous avec émotion le message de paix de l'Eglise.
« Sa vie lui a été prise, comme celle du Christ, et le Christ nous appelle à la paix, à nous aimer les uns les autres » estime l’abbé Jean-Pierre Poirot, du diocèse de Besançon.
« La violence appelle la violence. La seule réponse, c’est une parole d’amour » rajoute le père Philippe Piron, de l’abbaye de Sainte-Anne de Kergonan.
Cette année la cérémonie est présidée par l'archevêque d'Alep en Syrie, monseigneur Jean-Clément Jeanbart. Pour lui, la guerre et le terrorisme représentent son quotidien, il appelle avec fermeté l'Islam à condamner ces violences.
« Je demande à nos frères musulmans de se lever, et de dire ça suffit : nous voulons vivre avec les autres, nous voulons vivre en frères avec les citoyens là où nous sommes, nous voulons accepter que les autres soient différents, et que nous puissions être différents » va-t-il déclaré.
Dans l'après-midi lors des homélies, l'assassinant du prêtre étaient dans tous les esprits, de nombreux pèlerins lui ont adressé leurs prières.